Les résultats!

Après deux semaines à attendre les résultats, la veille j’ai commencé à m’angoisser toute seule, surtout à cause de l’oral. Mady avait beau essayer de me rassurer je recommençais toujours à penser que j’avais tout raté. Le soir, elle m’a cherché dans toute la maison en rentrant du travail, elle était contente car elle était enfin en vacances.

-          Sarah ?

-          …

-          Mais où es-tu ?

-          …

-          Sarah ?

En l’entendant s’approcher j’ai pleuré encore plus fort, donc elle m’a trouvé dans ma chambre, en pleurs à côté du lit, elle m’a levé et assise à côté d’elle.

-          Pourquoi tu ne m’as pas téléphoné ?

-          Ahh, si … euh … je  …

-          Doucement !

-          PAAAAaaaardon !

-          Tu as fait une bêtise ?

-          Ouiiiiiiiii !

-          Montre !

-          …

-          …

-          Non, pas la fessée, je ne le ferais plus !

-          Oh si, la fessée et même déculottée la fessée.

-          … Aïeuh !

La fessée avait commencé, elle ne voulait pas savoir pourquoi j’avais fait ça sur mes bras, elle voulait juste me faire comprendre que je ne devais plus le faire et que j’avais d’autres moyens d’exprimer ce que je ressentais qu’en me faisant du mal. Les claques étaient fermes et rapides et malgré mes plaintes, elle continuait, elle attendait le moment qui lui ferait comprendre que je comprenais la leçon. Mes fesses étaient très rouges quand j’ai pris l’oreiller mais au lieu de pleurer dedans comme elle s’y attendait, j’ai poussé un grand cri et elle a envoyé une grande claque sur chacune de mes fesses. Cette étape nous a permis à toutes les deux de revenir à la réalité. Elle m’a relevé et installé au coin, les mains sur la tête et comme j’ai voulu frotter mes fesses, elle m’a envoyé deux autres claques pour me dissuader.

-          Sur la tête !

-          Oui…

-          Tu ne bouges pas de là, sinon, je t’assure que je recommence.

-          …

Elle est redescendue mais je n’ai pas tenté de bouger, j’avais trop peur qu’elle recommence. Le téléphone a sonné et l’appel m’a paru une éternité et j’ai fini par m’angoisser quand j’ai entendu la porte se fermer. Dans ma tête, c’était la bêtise de trop et tu ne voulais plus me voir et moi je voulais seulement m’expliquer avec toi et te dire que j’essayerais de ne plus me faire mal quand ça ne va pas.

-          Mady …

-           

-          Mady…

-           

-          Mady …

-           

-          … MADY… … Mady… …

Quand elle a fini son appel, elle m’a entendu paniquer quand elle est revenue dans la maison, alors elle est montée à toute vitesse dans la chambre. J’étais toujours au coin, les mains sur la tête, mais j’étais fragile sur mes jambes. Elle m’a porté jusqu’au lit, elle s’est assise à côté de moi elle a essuyé mes larmes avec ses mains, je continuais à l’appeler pour essayer de lui parler.

-          Mady … Ma…dy !

-          Je suis là Sarah ! Calme-toi !

-          Je … je … je …

Elle savait bien que je ne réussirais pas à te lui parler dans cet état et même si elle était encore un peu fâchée, elle m’a serré dans ses bras pour me rassurer.

-          Chut, calme-toi Ma Petite Puce et on parle ensuite !

-          Tu … tu … tu …

-          Doucement !

-          Tu es fâchée ?

-          Oui, encore un peu mais je veux que tu te reprennes pour qu’on discute justement.

-          …

-          Oh, non recommence pas à pleurer tu vas …

-          …

-          Ça va mieux maintenant ? ou tu veux encore vomir et donc aller aux toilettes ?

-          Toilettes !

-          Vas-y, je vais nettoyer tout ça ! Heureusement c’est plus sur moi et le lit que sur la moquette !

-          Pardon !

-          Ce n’est rien, vas-y, on parlera après !

Sa voix c’était radoucit et ça me rassurait beaucoup mais j’ai été encore malade aux toilettes cette fois. Elle est venue me rejoindre, elle m’a relevé tendrement, elle m’a passé un gant d’eau fraîche sur le visage et elle a soigné mes bras. Comme je me suis remise à pleurer, elle m’a serré dans ses bras.

-          Pourquoi tu te remets à pleurer ?

-          J’ai … j’ai … j’ai …

-          Doucement !

-          Pas l’habitude qu’on prenne autant soin de moi.

-          Je t’aime c’est pour ça que je prends soin de toi.

-          Je n’ai pas l’habitude.

-          Pourquoi tu as paniqué ?

-          …

-          Viens, on va sur le lit !

-          Oui, je peux me rhabiller ?

-          Oui, mais à mon avis, vu la couleur de tes fesses tu ne supporteras que la culotte !

-          …

-          Ton visage est maintenant presque aussi rouge que …

Nous avons éclaté de rire et elle m’a repris dans ses bras et je lui ai expliqué que souvent quand j’étais petite et que je faisais des bêtises, mon père pour me punir me donner la fessée et il me laissait dans ma chambre et parfois il ne revenait pas avant plusieurs jours. Un jour, ma mère est partie avec lui aussi en me laissant toute seule et depuis j’ai peur.

-          Ma Petite Puce jamais je te laisserais, mais le téléphone a sonné et l’appel était un peu long, je suis sortie pour aller chercher quelque chose dehors en même temps.

-          D’accord !

Elle a posé ses mains sur mes fesses sur ma culotte car je n’avais pas remis mon pantalon. Je lui ai expliqué que j’avais peur des résultats le lendemain, alors en plaisantant elle m’a dit, demain, si tu as une moyenne supérieure à 15/20, je te donne une fessée de félicitation, si elle est entre 10 et 15 je t’en donne une, d’encouragement et si tu as tout raté je t’en donne une pour te punir. J’ai accepté le marché avec le sourire et elle m’a embrassé en me disant qu’elle savait déjà laquelle elle me donnerait.

Effectivement, le lendemain, mes résultats étaient de 17/20 avec les félicitations du jury de l’oral et une bourse pour continuer mes études et mettre en place mes arteliers-libres.