Peur, fessée et câlin
Peu de temps après ça, les choses
ont commencé à aller de mieux en mieux, surtout qu’on ne se cacher plus nos
sentiments. Un lundi matin, avant de repartir Mady m’a embrassé et la porte
était ouverte et la voisine d’à côté, nous a vu en passant. Le soir, elle a
recommencé à faire du bruit pour m’agacer, quand je suis venue la voir pour lui
demander d’arrêter, elle m’a traité de sale lesbienne, et elle m’a conseillé « de
me pendre ». Je suis allée en parler avec Adeline, mais je ne l’ai pas trouvé,
mais elle a cru le contraire, donc elle a arrêté de faire du bruit jusqu’à la
fin de l’étude. Après le repas, je trouvais un mot, sur mon bureau dans ma
chambre, elle avait écrit « va te pendre ». Je l’ai mis de côté et j’ai
mis mon casque sur les oreilles pour ne pas l’entendre. Elle a continué comme
ça tous les soirs, mais je n’osais pas en parler à Adeline et je n’en parlais
pas à Mady car, elle avait beaucoup de problèmes au travail aussi. Le jeudi
soir, avant le début de la première étude, elle avait déposé une corde et le
même mot sur mon bureau. En le voyant, je suis partie en courant, Adeline m’a
vu partir, elle a essayé de m’appeler, mais je n’entendais plus rien. Elle est
allée dans ma chambre et elle a vu la corde et elle a tout de suite prévenue la
direction qui a prévenue Mady. En moins de quinze minutes Mady était là, elle
est allée dans ma chambre et elle a trouvé les mots, sur lesquelles il y’avait
d’autres insultes aussi. Elle a essayé de me téléphoner mais je ne répondais
pas, elle a eu l’idée de retourner à la cabane. Dès qu’elle est rentrée, j’ai
ressenti la peur qu’elle avait eu que je fasse une grosse bêtise. Elle m’a
attrapé par le bras, et elle m’a envoyé plusieurs claques sur mon pantalon mais
que j’ai bien senti. Elle m’a mise au coin et elle est sortie pour rappeler l’école
et dire qu’elle m’avait trouvé, que je n’avais rien fait. En raccrochant, elle
a vu du sang sur ses mains, elle est revenue me chercher pour me sortir de la
cabane et observer mes bras.
-
Avec quoi tu as fait ça ?
-
…
-
Tu ne veux pas répondre, très bien !
Elle m’a
déculotté et plaqué contre la cabane, et elle a claqué mes fesses nues avec
vigueur, jusqu’à ce qu’elle voie un petit canif sortir de la poche de mon
pantalon. Mes fesses étaient bien rouges, elle a mis mes mains sur ma tête.
Elle est partie s’asseoir un peu plus loin avec le canif et elle s’est mise à
pleurer aussi. Je m’en voulais beaucoup de lui avoir fait si peur, mais je n’arrivais
plus à me contrôler, et j’ai préféré partir plutôt que de frapper ma voisine de
chambre.
-
Mady …
-
…
-
Mady …
-
…
-
Mady … pardon…
-
Laisse-moi un peu de temps, Sarah !
-
…
Je me suis
accroupie parce que je commençais à sentir l’angoisse monter mais je ne voulais
pas l’empêcher d’avoir ce temps qu’elle voulait. En me voyant faire, elle a
compris et ça lui a fait peur aussi, alors elle est venue vers moi, elle m’a
relevé et elle m’a serré contre elle. J’étais blottie dans ses bras et je n’osais
pas parler ce qui augmentait mon angoisse.
-
Ça va aller ma Petite Puce !
-
Pardon !
-
Rhabille-toi, la nuit va tomber, on va retourner
à l’internat pour rassurer tout le monde et s’expliquer.
-
Tu … tu … tu …
-
Doucement !
-
Tu es … fâchée ?
-
J’ai eu très peur !
-
Je … je … je … suis dé…sooooolée !
-
Veux-tu que je t’aide pour le bouton de ton
pantalon ?
-
S’il …. Te … plait !
-
Hey ! Petite Puce respire calmement !
-
J’ai mal !
-
Où ?
-
Respirer !
-
D’accord ! Viens, on retourne à l’école, et
je te ramène à la maison ce soir. Par contre, tu auras des explications à
donner lundi à la directrice, et ce soir ou demain à moi.
-
…
Elle m’a serré
très fort dans ses bras, avant qu’on reparte à l’école, où finalement ma
voisine avait pris conscience de ses actes et c’était dénoncé. Mady n’était pas
contente que je n’ai rien dit mais elle ne m’a pas grondé pour ça, par contre
elle m’a confisqué le canif, tant que je ne lui aurais pas prouvé que je m’en
servirais correctement. En arrivant à la maison, elle m’a proposé de prendre
une douche et d’aller dormir, elle savait que toutes ces émotions m’avaient
beaucoup fatiguée.
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