La première fessée et le début d’une grande histoire…






J’ai eu du mal à m’adapter à tous ces changements et je prenais beaucoup sur moi pour ne pas être désagréable avec les autres. Un lundi quand Mady m’a déposé à l’école, en repartant de ma chambre, elle a senti que quelque chose me tracassait, elle en a fait part à Adeline qui lui a promis de faire attention. Depuis la première fois, j’avais ressenti une attirance pour Mady mais je n’osais pas avouer mon homosexualité, de peur d’être rejetée. A la maison, nous avions chacune notre chambre, mais nous passions beaucoup de temps ensemble et j’ai vite compris que Mady avait eu une copine quelques années auparavant, mais je ne lui ai rien dit pour moi. Le mercredi, ma voisine de chambre à l’internat n’arrêtait pas de faire du bruit, après lui avoir demandé plusieurs fois d’arrêter, je suis allée parler à Adeline qui m’a dit qu’elle s’en occupait. Quelques minutes après son départ, elle recommençait à faire du bruit, juste pour m’agacer. J’étais en pleine période de révision pour les examens et je supportais de moins en moins les autres. D’un seul coup, je me suis levée, j’ai fait tomber ma chaise, et je lui ai crié de « fermer sa gueule », avant de tout envoyer dans les airs ce qui était sur mon bureau. Adeline a réussi à me serrer contre elle pour que je retrouve un minimum de calme. Elle savait très bien ce qui venait de se passer, mais elle n’avait pas le choix de m’envoyer dans le bureau de la directrice qui contacterait Mady. Je suis très sensible aux émotions des gens que j’apprécie et j’ai vu sur leur visage l’incompréhension, car jusque-là, je m’étais montrée très calme.

Mady a réussi à me raisonner au téléphone mais elle aussi ne s’attendait pas à ce genre de comportement de ma part. Elle a demandé à la directrice de la contacter si jamais c’était nécessaire, qu’elle viendrait me chercher avant vendredi, s’il fallait. Elle avait eu une proposition de devenir responsable du centre à la fin de l’année, et elle remplaçait la responsable actuellement pour faire ses preuves, mais elle se sentait capable de gérer les deux s’il fallait. Le vendredi soir, quand elle est venue chercher, elle a compris que j’avais besoin de parler et que j’avais du mal à m’organiser, je n’avais pas encore fait mon sac.

-          Sarah !

-          Bonjour Mady !

-          Ça va ?

-          Oui, je … je … je …ne suis pas prête !

-          Ce n’est pas grave !

-          Dé … so … lée …

-          Doucement ! Prends ton temps ! Veux-tu de l’aide ?

-          J’arrive pas … à …

-          Oh ! Viens-là !

Je venais de m’asseoir au sol et de me mettre à pleurer, elle m’a serré dans ses bras où j’ai pleuré. Elle a pris le temps de me calmer, ensuite, nous avons fait mon sac ensemble puis nous sommes rentrées à la maison. Je suis allée réviser dans ma chambre avant le repas, mais j’ai de nouveau craqué parce que je ne comprenais pas quelque chose que j’avais écrit en classe. J’ai crié et j’ai jeté mon cahier au sol. Quand Mady est entrée dans la chambre, je pleurais et je me retenais pour ne pas envoyer autre chose voler ou taper dans le mur.

-          Ça suffit !

Elle m’a serré contre elle, pour que je ne bouge plus, elle s’est assise sur le lit, mais je me débattais toujours.

-          Tu te calme maintenant, ou je te donne une bonne fessée déculottée !

-          Aaaaaaaaah !

-          Très bien !

Elle m’a penché sur ses genoux en gardant mes jambes bloquées, elle m’a déculotté et elle a pris mes mains avec sa main gauche car j’essayais de l’empêcher mais elle savait qu’elle devait aller jusqu’au bout. Les premières claques étaient fortes mais ma colère aussi donc elle ne savait pas si j’étais réceptive et si elle réussirait à obtenir ce qu’elle voulait de moi. Après un moment, j’ai arrêté de crier et je me suis mise à pleurer, mais je ne répondais pas quand elle me demandait si j’étais calme, alors elle continuait. Mes fesses étaient très rouges quand j’ai enfin essayé de parler pour éviter qu’elle recommence.

-          Tu es calmée ?

-          AAA, euh … si …

-          D’accord, je vais prendre ça pour un oui ! Lève-toi !

-         

-          Au coin !

-         

-          Là ! Les mains sur la tête, je reviens et tu es mieux de rester calme si tu ne veux pas que je recommence !

-          Pardon !

Elle est sortie de ma chambre, elle avait envie de pleurer mais elle ne voulait pas pleurer devant moi. Quand, elle est revenue dans la chambre, elle avait remis ses idées en place et elle voulait une explication de ma part.

-          Sarah ?

-         

J’étais toujours au coin, les mains sur la tête mais j’avais appuyé ma tête sur le mur, car je ne me sentais pas bien. Elle l’a compris très vite et elle m’a amené jusqu’au lit, elle est allée chercher un verre d’eau dans la cuisine.

-          Sarah, je suis là, calme-toi !

-          Tu … tu … tu …

-          Doucement !

-          Tu es fâchée ?

-          Non, plus maintenant, mais je veux qu’on parle !

-          J’ai … j’ai … j’ai…

-          Prends ton temps ! Je t’écoute !

-          J’ai mal !

-          Où ?

-          La tête !

-          D’accord ! As-tu faim ?

-          Je … je … je …

-          Chut, doucement !

-          Je ne sais pas !

-          Viens rhabille toi, on va aller manger !

-         

-          Tiens !

-         

-          Veux-tu de l’aide ?

Elle m’a aidé à remettre ma culotte et mon pantalon et en le remontant sur mes fesses elle m’a serré dans ses bras puis elle m’a embrassé sur le front, puis sur la bouche. Elle a essuyé mes yeux pleins de larmes et elle s’est excusée pour le baiser. Nous sommes descendues pour manger, elle a sorti un médicament pour ma tête.

-          Je suis désolée de t’avoir embrassé, je ne voulais pas …

-          J’ai aimé ça !

-         

-         

Elle est devenue toute rouge et moi aussi, enfin encore un peu plus. Elle m’a repris dans ses bras et elle m’a demandé si mon comportement avait un lien avec ça. Je me suis cachée un peu plus dans ses bras alors elle m’a fait reculer pour me regarder, et j’ai évité son regard avec un petit sourire nerveux. Elle m’a de nouveau serré contre elle, nous avons mangé sans vraiment parler, nous ne savions pas quoi nous dire. A la fin du repas, nous avons débarrassé ensemble et j’étais très mal à l’aise alors je suis repartie dans ma chambre, et j’ai pleuré sur mon lit, elle m’a entendu et elle est venue me voir.

-          Sarah, pourquoi tu pleures ?

-          Je ne … ne…

-          C’est à cause de tout à l’heure ?

-          Oui !

-          Je suis désolée, je ne sais pas comment te dire tout ça ! Je t’aime Sarah ! Et te voir comme ça, m’a fait mal et je me suis aperçu de l’amour que j’ai pour toi.

-          Moi aussi, je t’aime, mais je ne savais pas comment te le dire.

Elle s’est collée derrière moi pour m’enlacer dans ses bras, puis elle a proposé d’aller prendre une douche ensemble. Une fois nue, j’en ai profité pour regarder mes fesses, elle a trouvé ça drôle, alors elle m’a emmené dans sa chambre car elle avait un grand miroir. Pendant que j’admirais son travail, elle est venue lécher mon téton, puis l’autre, puis elle est descendue le long de mon ventre en me faisant des petits bisous. Une fois, sur mon sexe, elle m’a fait reculer jusqu’au bord du lit, pour que je m’y allonge et elle a joué avec sa langue sur mon sexe. Après plusieurs minutes de ce traitement, je me suis redressée de plaisir en poussant un cri de jouissance. Elle s’est relevée et elle est venue s’allonger à côté de moi, le temps que je reprenne mes esprits. Elle n’attendait rien de moi, et elle m’a dit que jamais elle ne me forcerait à faire quelque chose que je ne voulais pas, sauf si ça mettais ma santé ou ma sécurité en danger. Elle avait compris que même si nous n’avions pas beaucoup d’années d’écart, je n’avais pas eu de bonnes expériences sexuellement parlant. Nous sommes allées sous la douche et en sortant nous sommes allées nous coucher nues toutes les deux dans son lit. Elle m’a serré contre elle et nous nous sommes endormies. Le lendemain matin, j’ai préparé le petit déjeuner pendant qu’elle dormait encore et je l’ai apporté dans la chambre. Je me suis glissée sous les couvertures et je l’ai embrassé partout, puis pendant que je léchais les bouts de ses seins, je jouais sur son clitoris avec mes doigts.

Une fois, que j’ai eu fini, je suis sortie du dessous des couvertures pour installer le petit déjeuner pendant qu’elle se remettait de ses émotions.

-          Tu apprends vite toi !

-          Il parait !

Nous avons éclaté de rire et elle m’a embrassé sur la bouche.

C’est ainsi qu’est née une très belle histoire d’amour.


Commentaires

  1. Toujours très émouvant d'assister à la naissance d'un nouveau site, surtout quand la qualité est au rendez-vous tant en ce qui concerne les récits qu'en ce qui concerne les dessins. Bonne continuation…

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